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25 décembre 2007

Noël, le livreur de jouets ! Noël 2007

 

  • Tu ne fera jamais rien de ta vie !

C'est ce que me criait mon père chaque matin quand il me voyait partir à bord de mon traîneau tiré par mes rênes parcourir le ciel. J'étais jeune insouciant et je ne pensais qu'à courir d'une étoile à l'autre. C'était formidable d'arriver sur l'une d'elle, de tournoyer autour de ses branches, puis d'un virage à cent quatre vingt degrés en rejoindre une autre.

Parfois je faisais la course avec une comète avant de la laisser s'éloigner dans l'espace intersidéral. J'étais jeune, j'aimais la vie et l'aventure ne me faisait pas peur. Mon père avait beau crier ou ronchonner rien ne me retenait sur sa planète où ne vivaient que des lutins travaillant chaque jour à la création des jouets.

De temps à autre j'allais m'allonger sur une planète et je regardais le soleil de la terre l'éclairait, combien elle était belle cette planète de couleur bleu. Elle rayonnait fièrement en tournant sur elle même tout en dansant autour de son étoile. C'était tellement beau ce spectacle que jamais je ne m'en lassais. Puis quand l'envie de bouger me reprenait ou que mes rênes étaient impatient, nous rejoignons Saturne et nous accrochant à l'un de ses anneaux nous faisions des excès des vitesse en dépassant les trois cent mille kms à la seconde.

C'était merveilleux quand nous arrivions à dépasser ces trois cent mille kms à la seconde, nous allions plus vite que le plus petit de ces anneaux qui jaloux nous éjectait vers Mars la planète rouge ou je faisais freiner mon traîneau dans un halo de poussière. Je ne me suis jamais autant amusé le jour où la terre a envoyé des terriens sur la lune, je me suis mis à coté de leur vaisseau et je leur ai fait signe.

Il fallait voir la tête qu'ils faisaient en apercevant un habitant de l'univers. Ils n'eurent pas beaucoup le temps de réagir car d'un petit claquement de langue je fis accélérer mes rênes et rentrer à la maison sur ma planète..

(Bien sûr tu ne peux pas comprendre comment j'ai pu croiser les habitants de la terre venant visiter la lune . C''est facile à comprendre car comme je voyage à la vitesse de la lumière je suis en avance retard sur le temps. Quand les terriens m'aperçoivent moi je suis passé beaucoup d'années avant mais malgré tout nous nous rencontrons dans le même "instant temps" de la vitesse de la lumière)

 

J'aimais beaucoup après avoir pris mon repas, faire une petite visite dans l'atelier de mon père. Dès que j'arrivais les lutins content de me voir m'appeler de derrière les machines

  • Noël criaient-ils !! Viens voir ce que je fabrique, c'est très joli.

Je disais bonjour à chacun puis j'allais voir ce que faisait mon père. Je jetais un oeil sur les plans des nouveaux produits, il m'arrivait parfois de modifier un tracé mais je ne restais jamais trop longtemps, j'évitais ainsi de l'entendre recommencer sa rengaine. Pourtant cette fois-ci je le trouvais soucieux. Il fallait absolument faire une livraison sur la planète Terre au fin fond de l'univers, l'un de ses convoyeurs étant tombé malade et lui même trop pris dans l'atelier ne pouvait s'y rendre. Comme c'était une région que je ne connaissais pas, j'acceptais de faire le voyage afin de visiter cette planète nommée terre, dont tout le monde me vantait la beauté. J'allais enfin pouvoir découvrir les cours d'eaux, les villes, les arbres et surtout les terriens ayant cette idée bizarre de recevoir les jouets commandés,  livré à l'heure OO du 25 décembre au pied de leur sapin trônant au milieu d'une pièce près de la cheminée.

Aidé des lutins, rapidement je chargeais mon traîneau, puis je partis au milieu des étoiles. Le temps était superbement calme, je traversais les univers sans encombre tout en évitant les morceaux de roches orphelins n'ayant pas réussi à s'unir à d'autre pour former une planète. Mon insouciance peu à peu me reprenant, j'oubliais ma mission et de ce fait je ne me privais pas. Je profitais de ma liberté pour lâcher mes rênes à l'assaut des étoiles filantes. Je criais à voix forte mon plaisir quand j'arrivais à leur hauteur et surtout à les dépasser.

Certaine me jouer des tours en changeant de direction, ce fut ce qui me perdit je ne pris pas garde quand l'étoile complice dévia sa route ! Je tombais tout droit dans le piège tendu par les destructeur d'univers. Directement dans un grand trou noir tendu à mon intention. Je me sentais entraîné, aspiré, avalé au fond du trou avec toute une partie de l'univers prisonnière comme moi de ce piège tragique. Je tentais de me maintenir au maximum en guidant mes rênes sur le bord du tourbillon qui se rétrécissait à mesure que nous arrivions à son centre. Je savais qu'il n'était pas possible de revenir une fois englouti. Personne ne savait ce qu'il y avait de l'autre coté d'un trou noir. Peut-être des univers parallèles ou bien le trou noir digérait le tout comme l'araignée sa proie.

Je sentais ma fin proche, les étoiles s'éteignaient sur une dernière larme, les planètes s'effritaient. J'étais vraiment dans une mauvaise situation. Je tentais une fois de plus de résister à l'aspiration en forçant mes rênes à remonter vers la surface. Mais pour peu de temps, car m'ayant repéré le trou se resserra de plus belle. Les rênes n'obéissaient plus. Trop fatigués ils se laissaient entraîner vers le fond, les rochers me cognaient la face, je sentais le sang couler, mon vêtement blanc se tachait. La fin approchait. Le tourbillon devenait de plus en plus rapide.

j'avais du mal à conserver les yeux ouvert, je ne savais trop si je conservais mon esprit. Je tentais une nouvelle fois de reprendre la situation en main, j' encourageais mes rênes, mais rien n'y fit. Dans quelques instant le trou noir se refermerait sur lui même et engloutira le tout.

j'entendais déjà le rire moqueur des destructeurs d'univers, satisfait de leur exploit d'avoir piégé un habitant de l'univers.

 

Doucement m'habituant à la lumière du jour, J'ouvris les yeux. Quelle ne fut ma surprise, d'apercevoir son visage souriant et rassurant. elle se tenait devant moi telle une infirmière attendant avec espoir un signe de vie. je lui souris en lui demandant où je me trouvais et comment se nommait t-elle ?.

Tout en me présentant un repas que je dévorais à belle dent, elle m'expliqua qu'en passant près du piège tendu par les dévoreurs d'univers elle me vit disparaître dans le trou noir. Évitant à sa comète d'être absorbée à son tour par le piège, elle avait réussi grâce à sa chevelure d'étoile à me sortir de cette mauvaise passe. Elle l'enroula autour de mon traîneau et en accélérant réussit à me dégager du tourbillon tout en entraînant à ma suite une partie des étoiles et astres prisonniers des destructeurs d'univers. Puis, ralentissant sa course, elle autorisa à mon traîneau l'accès de sa comète.

Tout en me levant, je la remerciais. J'attendis quelques minutes afin de rétablir  mon équilibre et d'un pas mal assuré, en sa compagnie  je rendis visite à mes rênes. Ceux-ci en bonne santé gambadaient joyeusement. Rassuré à leur sujet, j'allais vérifier l'état du traîneau. Quelques réparations rapide lui permettraient de reprendre rapidement la route.

Tout en discutant avec ma nouvelle amie, je retournais dans l'habitation où passant devant un miroir je fus surpris de constater la blancheur de ma barbe ainsi que de mes cheveux. Elle m'expliqua qu'une multitude de poussières d'astres s'y étaient agrippées durant le sauvetage. Quand à ton costume me dit-elle il conservera les traces de tes blessures, il était devenu aussi rouge qu'un coucher de soleil.

Je décidais qu'à partir de ce jour, le livreur de jouets parcourant le ciel porterait en signe de reconnaissance, ce costume de couleur rouge. C'est pourquoi si quelqu'un venait à te demander, pourquoi le père Noël porte joyeusement sa barbe blanche et son costume de couleur rouge. Tu pourras lui raconter comment une comète aux mille étoiles sauva des destructeurs d'univers le jeune livreur nommé Noël, qui, au fil du temps devint le père Noël, parcourant le ciel, pour livrer à l 'heure dite, aux enfants sages les jouets commandés.

il n'existe de par le monde aucune autre vérité sur la couleur du costume du père Noël. Certains prétendent qu'une marque publicitaire aurait inventée ce concept ! Ne les crois surtout pas !

le père Noël est le rêve parcourant  en une millième de seconde une fois par an ton ciel. Il est toujours suivi d'une multitude d'étoiles reconnaissantes, tout comme lui, d'avoir croisé la comète parcourant l'espace intersidéral, afin de déposer au pied de ton sapin, la joie de ce merveilleux jour commençant la nuit de Noël.

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Je te souhaite une bonne fête de Noël et te donne rendez-vous à l'année prochaine...

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